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9 - Soutien de personnalités politiques marquées à l'extrême droite

 Pour tousser plus loin... 

- 20 minutes le 25 octobre 2017 : «Les amoureux de la France», la plateforme anti-Macron qui rêve d'une «union des droites» hors partis

https://www.20minutes.fr/politique/2157327-20171025-amoureux-france-plateforme-anti-macron-reve-union-droites-hors-partis

«Les amoureux de la France», la plateforme anti-Macron qui rêve d'une «union des droites» hors partis

 

RECOMPOSITION L’ex-candidat à la présidentielle Debout la France et le président du parti chrétien-démocrate lancent ce mercredi la plateforme « Les amoureux de la France » qui vise à combattre la politique d’Emmanuel Macron…

 

Top départ pour la plateforme politique « Les amoureux de la France ». Portée par Nicolas Dupont-Aignan, ancien candidat à la présidentielle Debout de la France, et Jean-Frédéric Poisson, le président du Parti chrétien-démocrate, cette plateforme participative est officiellement lancée ce mercredi à Paris. Sur le modèle des mouvements En marche et France insoumise, cette organisation vise à « réunir une coalition de personnes » qui souhaitent bâtir « un programme » contre la politique d’Emmanuel Macron, selon ses initiateurs. Que signifie cette plateforme axée sur la défense de la souveraineté nationale et quel peut être son destin politique ? 20 Minutes fait le point.

Une plateforme issue de la droite de la droite. Selon la communication de Nicolas Dupont-Aignan, « cette plateforme, nourrie de patriotes de droite et de gens issus de la droite, a vocation à parler au plus grand nombre ». Sont notamment attendus ce mercredi l’ancien député Les Républicains de l’Aube Nicolas Dhuicq, auteur d’une polémique sur Emmanuel Macron et un « lobby gay » pendant la présidentielle, ou le sénateur non-inscrit Jean-Louis Masson, qui s’est distingué par une opposition farouche à l’ouverture du mariage entre personnes homosexuelles ou sa défense du contrôle au faciès. Des personnalités qui se situent dans un espace politique de droite hors du parti Les Républicains ou du Front national, qualifié par certains de « droite hors les murs ».

 

Dans l’entourage de Nicolas Dupont-Aignan, on refuse toutefois de qualifier cette plateforme de « droite hors les murs » car le terme est jugé « réducteur ». L’éphémère allié de Marine Le Pen à la présidentielle évoque, lui, une « union des droites ». « Le concept utilisé essentiellement dans les médias de la "droite hors les murs" n’a pas encore de définition stricte », rappelle l’universitaire Gilles Ivaldi, chercheur CNRS à l’université de Nice-Sophia Antipolis.

 

Fondé sur les notions de « souveraineté, de conservatisme social et l’identité », selon ce spécialiste des populismes et des extrêmes droites en Europe, ce projet de « droite hors les murs » est incarné par plusieurs personnalités, dont l’idéologue Patrick Buisson, le polémiste Eric Zemmour, le maire de Béziers Robert Ménard ou encore l’ancien candidat à la présidentielle Philippe de Villiers. Son but vise à unir ceux qui se situent dans un espace politique en dehors ou issus des partis Les Républicains et le Front national, rassemblant des identitaires, des souverainistes, des traditionalistes et des conservateurs sociaux. Ce projet espère prospérer alors que les partis traditionnels de gauche et de droite se sont effondrés lors de la présidentielle.

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