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9 - Soutien de personnalités politiques marquées à l'extrême droite

- Le JDD le 19 février 2017 : "Philippe de Villiers loue "la carrure présidentielle" de Marine Le Pen"
http://www.lejdd.fr/Politique/Philippe-de-Villiers-loue-la-carrure-presidentielle-de-Marine-Le-Pen-848678

Philippe de Villiers loue la "carrure présidentielle" de Marine Le Pen

 

12h47 , le 19 février 2017, modifié à 11h30 , le 21 juin 2017

L'ancien président du Conseil général de Vendée, Philippe de Villiers, estime dans le JDD "que l'on va vers des surprises excellentes" avec Marine Le Pen, qu'il a pourtant longtemps critiqué.

 

On savait Philippe de Villiers proche de Marion Maréchal-Le Pen, il commence aussi à apprécier sa tante. Après s'être montré plutôt critique envers la ligne défendue par la présidente du Front national, l'ancien président du Conseil général de Vendée semble sous le charme. Il raconte au JDD l'avoir trouvée "tout simplement excellente" lors de L'Emission politique de France 2, jeudi 9 février.

"Je pense que l'on va vers des surprises toutes aussi excellentes, poursuit-il. Elle a une carrure présidentielle. Sa main ne tremblera pas lorsqu'il faudra prendre des décisions douloureuses. Dans mon village des Herbiers, une terre pourtant centriste, ils veulent tous voter pour elle…" Des propos qui ne sont pas anecdotiques, alors que les catholiques traditionnels, qui avaient misé sur Fillon et pour qui De Villiers reste une référence, ne savent plus à quel saint se vouer.

"Je ne suis pas une nounou"

 

Toutefois, Philippe de Villiers nie fermement l'existence d'une réelle proximité avec la leader frontiste. "Je ne suis pas une nounou et je ne donne pas de conseils à Marine Le Pen. Je ne fais plus de politique. J'ai troqué les électeurs contre des lecteurs", rétorque-t-il, en se félicitant des 120.000 exemplaires de son dernier ouvrage écoulés en quelques mois. Il dit toutefois l'avoir rencontrée et avoir discuté avec elle en décembre à l'occasion de la soirée d'anniversaire de Valeurs actuelles.

Avant l'été, il affirmait pourtant aux journalistes en plaisantant qu'à la présidentielle, il pourrait soutenir la candidature de "Marion mais pas [de] Marine". Il avait à l'égard de cette dernière des propos peu amènes, remarquant qu'il la voyait "en campagne avec les bistrots". En octobre, il affirmait encore que "les choses ne changeront pas" avec l'arrivée au pouvoir de Marine Le Pen. Une époque visiblement révolue.


 

Source: leJDD.fr

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